Histoire de Béraka

Chapitre 1: la notion des plans

Depuis qu'ils existent, les Hommes ont cherché à savoir s'ils étaient les seuls dans l'univers. Du moins si des créatures pensantes comme eux, ayant rites, civilasation et cultures habitaient quelque part dans l'univers.
Ils pensaient que plus ils iraient loin dans l'espace, plus ils auraient de chance de trouver de la vie.
Ils se trompaient.

D'autres créatures intelligentes vivaient, comme eux, dans d'autres univers. Mais pas si loin que ça... En fait, à quelques millièmes de picomètres d'eux.
Mais dans d'autres plans.
C'est ici qu'intervient le concept de plan et de multivers, ou multiplan.

Selon ce concept, il existerait des plans, ou des mondes, des univers, des réalités différentes. Mais se trouvant au même endroit.
Certains plans sont stables, d'autres plus ou moins, et d'autres littéralement instables.

Un plan stable est un univers où tout est réglé. Il ne peut pas y avoir de catastrophes dangereuses ni de crises graves. En ces plans règnent harmonie et paix. Il n'y a pas de guerre ni de violence, pas de pollution ni de supériorité entre les races. Un plan stable représente l'absolue perfection.
Mais ces plans sont très rares. Trop rares.

Les plans plus ou moins stables sont des plans qui se dérèglent au fil du temps, ou à cause de ses habitants. Ils éradiquent la nature et s'entretuent pour des idées absurdes. Parmi ces plans on trouvait le système solaire, et 9 planètes. 8 de ces planètes étaient devenues très instables et sont mortes.
Une seule a subsisté assez longtemps: la Terre. Mais la Terre fonce à toute allure vers l'instabilité.

Quant aux plans instables, ils sont totalement déréglés: canicules et ères glaciaires s'enchaînent, ses habitants mutent et se transforment à vue d'oeil. La chassé devient chassseur, et le chasseur, chassé. Toutes les logiques qui régissent les plans stables sont anéanties. On peut y respirer sous l'eau juste avant que l'eau ne se transforme en roche, puis fonde en neige, avant de former un trou béant.

Sur Terre, beaucoup d'hommes avaient compris que la Terre était sur la voie de l'instabilité, mais n'ont rien pu faire. Ils ne savaient pas comment voyager dans un autre plan. Christophe Colomb, Leonardo Da Vinci, Albert Einstein et bien d'autres.
Un jour, un homme un peu feu pensa qu'il fallait produire assez d'énergie pour ouvrir une porte vers un autre plan. Il pensait que l'âme humaine, une fois libérée de son hôte charnel, pouvait être source d'énergie.
Cet homme-là se nommait Adolf Hitler.
Il échoua après avoir massacré des millions et des millions d'âmes.

Certains pensaient que le voyage était possible entre plusieurs plans. Il existe des théories selon lesquelles Dieu, Allah, Bouddha, Zeus, Hadès, Horus étaient des êtres venant de plans extrêmement stables.
D'autres comme quoi les fées et les dragons étaient des voyageurs interplans.

Mais personne ne savait vraiment si ces théories étaient fondées, ou si elles étaient le résultat d'une hallucination collective.

Chapitre 2: la Porte vers Béraka

Vers les années 2100, le futur n'était pas celui que tant de gens espéraient: d'immenses nuages radioactifs, chargés d'acides et aux vapeurs toxiques recouvraient désormais le ciel autrefois bleu.
Quelques arbres subsistaient difficilement dans des zones protégées qui n'allaient pas tarder à s'incliner face aux gigantesque buldozers de la mondialisation.
Les écarts de développement et de richesses se faisaient cruellement sentir.
Les guerres interethniques redoublaient de violence tandis que le terrorisme se faisait sentir de plus en plus dans les pays les plus développés
La majorité de la population, écrasée d'impôts et muselée politiquement.

Mais que pouvait-il arriver de pire?

La réponse était simple: une troisième guerre mondiale.

Nul ne sait pourrquoi ni comment. Mais un jour, on vit des avions passer en vrombissant dans le ciels, des blindés dans les rues, des soldats partout, et des traces dans le ciel, sinistre présage de la météorité de métal qui s'abattit partout dans le monde...

Au moment où les premières explosions nucléaires s'élèvent dans les cieux tandis que les cris emplissent le coeur des Hommes, le ciel se déchire.
De cette faille surgit un étrange tube fait d'une matière inconnu.
Et tandis que les champignons de mort grandissent, tandis que les balles fusent, que les râles d'agonies des mourrants surpassent les pleurs des vivants, tandis que la Terre se meurt, tandis que les déflagrations éradiquent arbres, océans et créatures, des mains avides, des mains désespérées, des mains humaines, couvertes de sang et de larmes se dressent vers le ciel.

Puis, alors que la Terre sombrait dans le chaos, la désolation et la mort, les rares survivants s'éveillèrent sur un gazon verdoyant, aveuglés par l'éclat de soleil luisant dans l'azur.

Ainsi arrivèrent les premiers humains sur Béraka.

Nul ne sait si ce fut l'arrivée du portail qui déclencha la guerre, ou la guerre qui libéra assez d'énergie pour ouvrir le portail.
Et personne désormais ne se pose la question.

Chapitre 3: la Rencontre

Peu avait entendu parlé de Béraka. Un plan unique, peut-être le plus stable de son temps.
Existait-il par delà les étoiles, un dieu, une puissance surnaturelle, ou un être évolué qui s'amusait, qui avait, pour sauver la race humaine, ou s'amuser encore un peu, transporté ceux qui n'étaient pas morts ici?
Peut-être...

Mais les Hommes n'étaient pas seuls. Car autour d'eux se tenaient des créatures étranges, des êtres qui se serraient les uns contre les autres, apeurés, affolés, comme l'étaient les Hommes.

Il y avait là elfes, inhîls et oockems. Des races étranges venant de plans étranges.

Mais tous, en état de choc, apprirent à s'entendre. Bientôt, alors que chacun comprenait la gravité de la situation, mais aussi de l'avancée dans le domaine traitant de ces soi-disants plans, décidèrent d'un commun accord de se reconstruire ensemble.
Car apparemment, elfes, inhîls et oockems avaient eux aussi connu avant d'arriver là guerre et violence et sang et larmes.

Alors, main dans la main, regardant le soleil pour grandir, ils fondèrent une civilisation.
Une nouvelle aube, un nouvel espoir.

Chapitre 4: la Débâcle

Mais bien que refoulant leur passé et ses conséquences, chaque race ne pouvait s'empêcher de penser à leur ancienne vie.
Sur Béraka, tout était naturel. Trop naturel. Même les elfes, peuples de la forêt, approuvèrent. Ils voulaient tant apprendre des autres.
À vrai dire, tout le monde voulait tout savoir sur tout le monde: les modes de vie elfiques, les technologies inhîls, l'adaptation humaine, la force oockem.

D'un commun accord, ils commencèrent à construire une ville qui se voulait être la première de ce plan, apparemment inhabité.
Mais les colons n'avaient rien, pas d'instruments, pas de machines, rien. Mais tous se mirent à l'oeuvre pour obtenir enfin une ville qui grandissait à vue d'oeil.

Mais au fur et à mesure que les colons retrouvaient leur habitudes, un sentiment étrange remontait tout au fond de leur âme. Parce que le passé ne s'efface pas si facilement.
On peut facilement oublier un mauvais rêve, mais peut-être que dans des dizaines d'années, il reviendra nous hanter.
Aussi, chaque race éprouvait bientôt les besoins qu'elles avaient avant.
La paix et l'équilibre de Béraka se trouvaient menacés.

Alors que des querelles instestines plus ou moins virulentes éclataient de plus en plus souvent, les patriarches de chaque race se réunirent pour discuter.
C'étaient des êtres sages et justes, aussi ils avaient le même point de vue.
À ce rythme, les races ne tarderaient pas à s'entretuer pour obtenir un pouvoir assez superficiel.
Bientôt, le sang et les larmes imbiberaient le vert gazon de Béraka.
Aussi il fallait agir.

Tandis que les elfes et les oockems s'y connaissaient en plantes, champignons et poisons, les humains et les inhîls s'en sortaient très bien dans le domaine de la persuasion et de l'hypnose.

Et, un soir, ils passèrent à l'acte.

Après avoir abruti les habitants par le biais de puissants somnifères dans la nourriture grâce aux elfes et oockems, humains et inhîls s'allirent pour hypnotiser et laver le cerveau de tout le monde.

Puis, les représentants se retrouvèrent et, heureux de leur acte, se donnèrent la mort.

Ainsi, le lendemain, quand tous se réveillèrent, tous avait absolument tout oublié: parler, chasser, écrire, vivre.

Les premiers colons de Béraka étaient redevenus des êtres préhistoriques!

Chapitre 5: Morkoï le héros

Toutefois, ce ne fut pas l'ensemble de la population qui avait été hypnotisé: beaucoup avait pensé que tout recommencerait et, guidé par de mauvais pressentiments, avaient fui bien avant l'événement.
D'autres, pensant que recréer un monde était inutile, partir dès le premier jour.
Enfin, certains avaient entendu la discution entre les représentants, et allèrent prévenir les gens de leur entourage pour les inciter à fuir.

Bref, si beaucoup eurent le cerveau lavé, beaucoup d'autres avaient fui à temps.

Mais Béraka était un endroit où il n'y avait pas âme qui vive. Parfois des oiseaux ou du gibier, mais sinon, rien.
Pas une trace de vie, à part les gigantesques arbres qui poussaient sur ce plan.

Un jour, un dénommé Uallas trouva, agonisant, au coeur d'une vallée, une créature étrange: elle n'était pas humaine, ni inhîl, ni elfe, ni oockem. Elle avait un corps serpentiforme, un crâne dépourvu de visage, sans bouche ni yeux. Une multitude de bras osseux s'agitaient faiblement.
La créature était mourrante.

Uallas, s'approchant d'elle, entendit une voix résonner dans sa tête.

"Ô, toi, voyageur! Approche, approche! Tu te nommes Uallas, n'est-ce pas? Je suis content de te voir. Comme tout les autres, tu as choisi de partir. Tu as eu raison. Mais regarde-moi... Je viens d'un plan très instable, qui existe depuis la nuit des temps. Je cherchais un plan pour recevoir ceux de ma race, à l'agonie sur un autre plan."

"Mais le destin en a choisi autrement. Je ne peux point vivre ici. Mon métabolisme m'en empêche. Je vais mourir d'ici peu. Oui, je me vois déjà rejoindre Il'Garda'Tsolth, mon dieu fétiche! Ah... Tu dois me prendre pour un fou..."

"Quoiqu'il en soit, Béraka est habité par des êtres qui représentent l'absolue pureté. Ces êtres m'ont guidé jusqu'à un endroit appeler la source de Béraka. Trouve cette source, et tu pourras reconstruire un lieu tel que ce que vous appelez le Paradis. Trouve la source et crée un nouveau jardin d'Eden!"

Et la créature retomba au sol, inerte. Uallas, complétement déboussolé, sentit une main sur son épaule.

Chapitre 6:Les Nymphes et Béraka

Uallas, délaissant la dépouille de la créature, se retourna et, que ne fut sa surprise, quand il vit, derrière lui, une créature terriblement belle. Elles avait les traits fins et la peau bleutée.

"Jeune homme, voilà un être qui a donné sa vie pour les vôtres. Il se nommait Morkoï. Il est venu nous trouver, agonisant et nous a demandé d'aider ceux qui arriveraient ici après lui.
En tant que Nymphes, nous nous devons de répandre le bien autour de nous.
Aussi tu vas venir avec nous aux Sources et nous te montrerons comment reconstruire un monde."

La Nymphe, qui n'était autre que la Nymphe la plus pure de Béraka, la Prodige, le guida en un lieu paisible: c'était une cataracte d'eau chaude qui formait ensuite un petit lac.
Autour de ce dernier étaient agenouillés des êtres semblables à la nymphe qu'il avait rencontrée.

La Prodige lui dit:

"Bois de l'eau de la Source. Et tu pourras reconstruire un monde."

Uallas, toujours déboussolé, nageant dans une sorte de rêve comateux, s'accroupit et but quelques gorgées de l'eau brûlant et comprit tout.

Les connaissances affluèrent en masse dans son esprit tout entier. Il comprit tout. Puis oublia tout.

Cependant, il savait comment reconstruire la civilisation de Béraka

Chapitre 7: La naissance de Béraka

Désormais en possession d'un immense savoir, immense mais éphémère, Uallas se mit à la recherche de personnes justes en lesquelles il pourrait compter.

Ainsi, il furent onze à créer une ville qu'il nommèrent Béraka, douz avec l'aide de la Prodige. Puis ils créèrent les Ordres et allèrent propager de par Béraka à ceux qui s'étaient échappés qu'une ville neuve les attendait.

Tous burent à la Source, et tous perdirent le besoin de retrouver leurs anciens us et coutumes.

En l'honneur de celui qui les avait sauvés, ils érigèrent une statue, celle de Morkoï, au milieu de la place principale de la ville.

Puis Uallas s'en alla de par Béraka, sillonant ce plan étrange et nouveau.

Plusieurs années plus tard, Uallas était de retour.

[le rp commence au retour d'Uallas]

Chapitre 8: Maintenant

Uallas est de retour, et même lui pensait qu'il serait heureux de revoir sa chère Béraka. Mais au fond de lui, Uallas ressent la terrible sensation que lui a inspiré son voyage.

Il a une mauvaise nouvelle à annoncer, mais l'annoncer sera trop dangereux. Il ne sait pas quoi faire. Bien sûr, tous les hauts chefs de Béraka [les postes spéciaux] seront prévenus mais s'il y avait des fuites?

Qui sait ce qui pourrait arriver? Uallas n'a pas le choix: préparer un groupe d'élite et tenter de sauver ce qu'il leur reste à tous.

Mais qui choisir? Qui parmi les plus forts, les plus audacieux, les plus nobles et courageux? Uallas souhaite de tout son coeur trouver des recrues solides sur qui Béraka pourra s'appuyer...